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Considérations pour l'optimisation de la performance en haute altitude

  • Photo du rédacteur: Team GRAVELMAN
    Team GRAVELMAN
  • il y a 4 jours
  • 2 min de lecture

1. Adaptation physiologique (acclimatation)

• Une période d'acclimatation de 7 à 14 jours est généralement recommandée pour permettre des ajustements physiologiques.

• Augmentation progressive de la ventilation et de la production de globules rouges pour améliorer le transport de l'oxygène.

• Risque réduit du mal aigu des montagnes (MAM) avec une ascension progressive.


2. Entraînement et préparation

• Entraînement préalable en endurance pour améliorer la capacité aérobie.

• Simulation de l'hypoxie via un entraînement en hypoxie intermittente (si disponible) peut offrir des adaptations partielles.

• Focus sur le développement de l'efficacité métabolique et de la résistance à la fatigue.


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3. Stratégies nutritionnelles et hydratation

• Hydratation accrue due à la diurèse accrue et à la sécheresse de l'air.

• Apport calorique suffisant, avec possible augmentation des besoins énergétiques.

• Régime riche en glucides peut faciliter l'utilisation de l'oxygère.

• Surveillance des niveaux de fer pour soutenir la synthèse d'hémoglobine.


4. Gestion de l'effort

• Ajustement des intensités d'effort, surtout dans les premiers jours.

• Utilisation de stratégies de pacing plus conservatrices pour les activités prolongées.

• Surveillance accrue des signes de fatigue et des symptômes du MAM.


5. Facteurs environnementaux

• Protection contre le rayonnement UV accru et les températures basses.

• Équipement adapté aux conditions changeantes.

• Considération de la pression barométrique sur le matériel (ex. équipement électronique, emballages).


6. Approche individuelle

• Reconnaissance de la variabilité interindividuelle dans la réponse à l'altitude.

• Tests préalables et surveillance pendant le séjour pour adapter les stratégies.

• Prise en compte des antécédents médicaux et des expériences antérieures en altitude.


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7. Limites et précautions

• Les gains de performance à haute altitude pour les activités aérobies sont généralement inférieurs aux performances au niveau de la mer en raison de la baisse de la pression partielle d'oxygène.

• L'optimisation vise souvent à minimiser la dégradation des performances plutôt qu'à l'améliorer.

• Consultation médicale recommandée avant toute exposition à des altitudes extrêmes (>3500 m).

Ces éléments sont à adapter en fonction de l'altitude spécifique, de la durée d'exposition et du type d'activité (sportive, professionnelle ou autre).

 
 
 

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